Prendre la fin du stage pour en commencer un autre

Six mois se sont écoulés: c’est la fin de cette deuxième période de six mois, l’achèvement de mon PPI (Pour rappel, le très pompeusement nommé « projet professionnel en entreprise », ou en français, stage hors cabinet). Pour ma part, j’ai eu la chance de pouvoir le réaliser au sein d’une équipe et plus largement d’une famille RH juste top. Petit pincement au coeur en partant.

C’est une page qui se tourne (mon avant dernier stage !), et moi qui suis souvent partagée, cette expérience ne manque pas à la règle: ce stage me fait vraiment réfléchir sur le métier d’Avocat (oui un « A » majuscule, j’évoque la fonction, pas celle/celui qui met la robe) socialiste travailliste et celui de Juriste en Droit social. Ces métiers sont, malgré la matière, très différents, de par la population à laquelle ils s’adressent, les sujets, problématiques, manières d’y répondre (ou tenter d’y répondre), les collègues, l’ambiance, la machine à café.

Le doute est présent, c’est indéniable, mais laissant derrière moi ces six mois, je vais entamer ma dernière (enfin !) période de six mois, le stage en cabinet (d’avocats, je ne vais pas passer six mois aux toilettes). Ce doute, portant largement sur mon « a-vocation » me permet au moins de me remettre en cause et questionner mes projets, mes ambitions et envies.

Ce qui me fait dire sans aucun doute, cette fois, que cette inscription à 1.600 euros (modeste cotisation n’est il pas ?) est pleinement rentabilisée.

– an_s_o

fin 1

 

fin 2

Hello back !

J’ai fait le calcul je n’ai pas posté depuis environ 8 mois. J’en suis la première désolée, pour autant ça ne veut pas nécessairement dire que j’ai arrêté de dessiner, non, loin de là même, juste que j’ai été beaucoup occupée…

Mon Projet Professionnel Individuel (ouuuh le nom barbare) « PPI » pour les familiers, ayant commencé en Juillet dernier comme pour beaucoup d’autres bébés avocats, il n’est pas évident de prendre du temps pour scanner, décontourer, filtrer, gommer, recontourer, éclaircir, en bref photoshoper (ouuuh la vilaine pratique) mes dessins.

Oui je vous avoue qu’après mes journées de travail (attends t’es stagiaire déconne pas tu travailles pas pour de vrai… FAUX) je préfère me poser devant ma série sous ma couette en pilou-pilou en chaussettes et pyjama. Glamour, je sais.

Je vais essayer de m’engager à tenir un rythme un peu plus régulier (ça va, tranquille la promesse de politicien). Je vais essayer. Peut-être. On verra.

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J’en profite aussi pour encourager les candidats au CRFPA (ouuuh à nouveau un nom barbare), ou plus communément appelé « Concours du Barreau ». À tort étant donné que d’une part, ce n’est pas un concours officiel, d’autre part la réussite à cet examen ne permet pas un accès direct au tribunal ni même à une inscription en bonne et due forme à un quelconque Barreau. Non, non, ça donne le droit de payer une modeste cotisation de 1,600 euros (dont le montant varie selon les écoles, et ouais mon gars) finançant pour partie les cours de la semaine, les intervenants professeurs, les superbes locaux, et encore bien d’autres choses j’imagine (j’espère).

Bref, digression inutile, courage aux candidats, perso au grand oral (épreuve fatidique et redoutée par beaucoup) j’ai eu un montage photo. Oui, oui, un montage photo. Allez, hauts les coeurs.

– an_s_o

reprise blog 2

 

 

Le tutorat et ses bons conseils #1

Et oui, à l’école on nous apprend deux heures par mois ce qu’il est IN-DIS-PEN-SABLE de savoir quand on est un bébé-avocat.

Notamment de « savoir se rendre indispensable ».

Alors évidemment, à travers ce post, j’interprète souverainement (et humoristiquement) cette expression de cette manière là, mais je sais quand même que ce n’était pas l’idée première que l’avocat « professeur-de-vie-bonjour » souhaitait transmettre. Mais j’ai trouvé la formulation assez sympathique: « savoir se rendre indispensable »…

Surtout suivi de « vous avez le droit de dire non aux heures de bureau sans fin (c’est celaaaaa oui), vous avez le droit d’avoir une vie familiale (pour les femmes comprenez être enceintes en début de carrière, chose toutafay envisageable et accueillie avec une joie profonde. Ou pas), vous avez le droit de faire votre clientèle perso (c’est celaaaaa oui #2), vous avez le droit d’être correctement payé (hahahaha), blablabla… ».

Je tiens à préciser qu’il est évident que tous les cabinets ne sont pas comme ça (certains acceptent que vous rentriez chez vous le weekend).

Bon en vrai je pense que les « vieux » avocats, les aguerris, les grands, les « ceux-qui-vont-t’apprendre-la-vie » savent qu’on (on étant les bébés avocats) sait que non, savoir se rendre indispensable c’est juste ne pas compter ses heures, se dévouer corps et âme au cabinet, limite et je cite le professeur avocat « anticiper tous les besoins de votre responsable« .

Perso je suis ni voyante, ni cartomancienne, donc anticiper oui, mais tous les besoins, euh… non. On s’arrêtera au café.

– an_s_o

café