Et oui, à l’école on nous apprend deux heures par mois ce qu’il est IN-DIS-PEN-SABLE de savoir quand on est un bébé-avocat.
Notamment de « savoir se rendre indispensable ».
Alors évidemment, à travers ce post, j’interprète souverainement (et humoristiquement) cette expression de cette manière là, mais je sais quand même que ce n’était pas l’idée première que l’avocat « professeur-de-vie-bonjour » souhaitait transmettre. Mais j’ai trouvé la formulation assez sympathique: « savoir se rendre indispensable »…
Surtout suivi de « vous avez le droit de dire non aux heures de bureau sans fin (c’est celaaaaa oui), vous avez le droit d’avoir une vie familiale (pour les femmes comprenez être enceintes en début de carrière, chose toutafay envisageable et accueillie avec une joie profonde. Ou pas), vous avez le droit de faire votre clientèle perso (c’est celaaaaa oui #2), vous avez le droit d’être correctement payé (hahahaha), blablabla… ».
Je tiens à préciser qu’il est évident que tous les cabinets ne sont pas comme ça (certains acceptent que vous rentriez chez vous le weekend).
Bon en vrai je pense que les « vieux » avocats, les aguerris, les grands, les « ceux-qui-vont-t’apprendre-la-vie » savent qu’on (on étant les bébés avocats) sait que non, savoir se rendre indispensable c’est juste ne pas compter ses heures, se dévouer corps et âme au cabinet, limite et je cite le professeur avocat « anticiper tous les besoins de votre responsable« .
Perso je suis ni voyante, ni cartomancienne, donc anticiper oui, mais tous les besoins, euh… non. On s’arrêtera au café.
– an_s_o